Oct 18, 2022
Auteur : Christian Leray M.A.
Des documents obtenus grâce à la Loi d’accès à l’information montrent que sur les 7 150 morts de la COVID-19 depuis le début de la vaccination (du 14 décembre 2020 au 19 juin 2022), 3 303 étaient « adéquatement vaccinés » tandis que 147 étaient non-vaccinés (3 700 avaient un « statut inconnu »).
Ainsi, alors que les médias s’interrogent sur les vaccins (TVA vient par exemple de publier deux articles « Les vaccins sont-ils encore la solution? » et « Pas certain que les vaccins Pfizer soient la solution », explique un microbiologiste), nous venons d’obtenir de la part de Santé Québec des données qui permettent de conclure de manière quasi définitive : non, les vaccins ne sont pas la solution.
En effet, en vertu de la loi sur l’accès à l’information, nous avons demandé à Santé Québec les données sur les décès de la COVID-19 en fonction du statut vaccinal et les résultats ne laissent pas de place au doute : sur les 3 450 décès COVID-19 correctement catégorisés, 95,7 % (3 303) sont « adéquatement vaccinés alors que 4,3 % (147) sont non-vaccinés. À comparer au taux de vaccination actuel (mais qui était inférieur au début et durant quasiment toute la période étudiée) de 84,8 %.
Les vaccinés sont donc très largement surreprésentés. Un constat étonnant quand on se rappelle combien on a pu nous dire que les vaccins « empêchent les formes graves ».
19 morts justifient le passeport vaccinal
Intéressons-nous de plus près aux données.
Les premières « vagues » ne sont pas significatives car peu de gens étaient encore vaccinés ou alors le nombre de décès est trop bas pour que l’on puisse conclure.
Cela devient parlant pour la 4e vague (Delta, de juillet à décembre 2021). D’après le tableau fourni, seulement 19 non-vaccinés sont décédés, alors que 141 « adéquatement vaccinés » mourraient. On a mis le passeport vaccinal à ce moment. Pour 19 morts (et un total de 256) on a donc mis en place une mesure qui a privé de ses droits fondamentaux une partie de la population (rappelons que nous sommes 8,5 millions d’habitants). Population que l’on a livrée à la vindicte.
Le tout alors que Pfizer et les autorités ne savaient pas si les vaccins, au moment de leur mise sur le marché, empêchaient la transmission (ce que vient encore de confirmer madame Small, présidente des marchés internationaux de Pfizer, lors d’une audition au Parlement européen). Par la suite, les études indépendantes ont été peu concluantes, ayant tendance à montrer que les vaccins n’empêchaient pas la transmission. En voici quelques exemples :
• No Significant Difference in Viral Load Between Vaccinated and Unvaccinated, Asymptomatic and Symptomatic Groups When Infected with SARS-CoV-2 Delta Variant (Open Forum Infectious Diseases, septembre 2021)
• « Fully vaccinated individuals with breakthrough infections have peak viral load similar to unvaccinated cases and can efficiently transmit infection in household settings, including to fully vaccinated contacts. » (The Lancet, octobre 2021)
• The epidemiological relevance of the COVID-19-vaccinated population is increasing (The Lancet, novembre 2021)
Omicron et les jeunes
Toutefois, c’est avec Omicron que ça se corse : lors de cette « 5e vague » (décembre 2021 à mars 2022), Santé Québec dénombre 1 018 morts. Parmi eux, 7 seulement sont non-vaccinés! 1 011 sont « adéquatement protégés ». On pourrait se demander de quoi…
On remarque aussi qu’aucun jeune non-vacciné n’est décédé. Par contre, des jeunes vaccinés sont décédés de la COVID-19 (mais on ne peut pas savoir combien). On nous avait dit que quelques jeunes étaient décédés de la COVID-19 et c’était un argument pour les vacciner (avec la transmission). On avait juste oublié de nous préciser qu’ils étaient vaccinés…
Finalement, les données montrent que les vaccins sont au mieux inefficace, voire qu’ils ont tendance à empirer la situation. Ils ne sont donc pas la solution et le récent article de Radio-Canada « Voici pourquoi la vaccination contre la COVID-19 demeure un outil important », semble totalement hors contexte.
Le tout alors que l’on ne parle pas des effets secondaires. Le ministre de la Santé allemand, Karl Lauterbach, a reconnu qu’un effet secondaire grave survient toutes les 5 000 injections. Pourquoi cela serait-il différent au Québec? Le dossier réalisé à ce sujet par Réinfo Covid Québec est extrêmement parlant.
Avec de tels résultats, on se demande comment les autorités ont pu pousser autant à la vaccination et on comprend mieux pourquoi elles cachent les chiffres (d’ailleurs les données se sont arrêtées en juin 2022, qu’en a-t-il été durant l’été et le début de l’automne?). Les résultats sont tellement étonnants que des mesures majeures devraient être prises dans les plus brefs délais : les responsables doivent être imputables.