Les DONNÉES FAUSSÉES sont extraites de ma lettre ouverte Mesures sanitaires et enfance : – un sacrifice générationnel-
Des tests PCR >35 engendrent de nombreux faux positifs, faussant les données
Le seuil d’amplification pour les tests PCR utilisé au Québec semble >35. Or, même selon l’INESSS (gouvernement du Québec), les faux positifs augmentent de façon dramatique lorsque le seuil d’amplification du test PCR est >35.
Depuis le début de la crise, les données sur lesquelles s’appuie le gouvernement du Québec sont donc possiblement toutes faussées par un nombre probablement très élevé de faux positifs.
En effet :
Dans sa publication COVID-19 – Indications et critères d’accès au test de détection moléculaire du SARS-CoV-2 du 21 juillet 2020, l’INESSS (gouvernement du Québec), fait référence à une analyse virologique effectuée par une équipe française : 100 % des échantillons avec un Ct entre 13 et 17 cycles ont produit des cultures positives contre 12 % pour les échantillons avec un Ct de 33 cycles. Les patients trouvés positifs par RT-PCR après 34 cycles d’amplification et plus n’excrèteraient plus de particules virales infectieuses et ne seraient donc plus considérés contagieux [La Scola et al., 2020] 56 (p.29).
Selon une revue externe par les pairs, lorsque le cycle d’amplification est >35, la probabilité d’obtenir un faux positif est de 97% 74.
Une étude a déterminé qu’à un seuil de 35, seulement 3% des cultures devenaient positives 75.
Une autre revue des recherches a constaté qu’à des seuils de test PCR >34, aucun résultat positif ne donnait une croissance virale en culture 80.
L’OMS a, le 21 janvier 2021, émis un avis de mise en garde concernant les tests PCR : les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence, la valeur de cycle seuil (Ct) nécessaire pour détecter le virus est inversement proportionnelle à la charge virale du patient 61.
Cette mise en garde est également partagée par le milieu scientifique : quand la charge virale est faible, il faut en tenir compte pour déterminer la validité du test 78.
Or, le seuil utilisé au Québec, depuis le début, de la crise semble plus élevé que 35 :
Dans le protocole de Laboratoire de santé du Québec Recherche du SARS-CoV-2 par RT-PCR avec détection en temps réel, INSPQ, l’appareil est programmée à 45 cycles d’amplification (p.5) et un résultat est considéré comme positif lorsque la valeur de Ct est égale ou inférieure à 37 (p.6).59.
Et selon le Protocole de détection de variants SRAS-CoV-2 portant la mutation
N501Y, INSPQ, l’appareil doit être calibré à 45 cycles d’amplification et il n’y a aucune autre mention de cycle d’amplification dans le document 60.
Depuis le début de la crise, le seuil d’amplification pour les tests PCR utilisé au Québec serait donc trop élevé (>35), occasionnant un nombre possiblement très grand de faux positifs.
Selon les médecins de Canadian Health Alliance, 97% des cas recensés par les autorités au Canada seraient des faux positifs 58
Le nombre de faux positifs augmente si on fait plus de tests et si on teste des asymptomatiques
L’OMS a, le 21 janvier 2021, émis un avis de mise en garde concernant les tests PCR : les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence, la prévalence d’une maladie altère la valeur prédictive des résultats de test, car à mesure que la prévalence diminue, le risque de faux positifs augmente 61.
L’INESSS fait le même constat : la fiabilité du TAAN est fortement influencée par la prévalence de la COVID-19 parmi la population testée. Un dépistage systématique nécessite de réaliser beaucoup de tests afin de trouver un vrai positif et favorise donc une augmentation de résultats faussement positifs. Lorsque le niveau de transmission communautaire est faible, la proportion de résultats faux positifs augmente. C’est pour cette raison qu’une meilleure stratégie de dépistage doit s’adresser aux individus dont le risque d’avoir la COVID-19 est plus élevé afin de réduire le nombre de faux positifs 56 (p.31).
Pour la covid, les cas (tests positifs) ne sont donc pas un indicateur fiable pour évaluer la gravité de l’épidémie et en assurer la gestion puisque les faux positifs sont trop nombreux et ils sont encore plus nombreux si on teste massivement des asymptomatiques comme des classes ou des écoles entières. Le nombre possiblement très élevé de faux positifs fausse probablement les données de cas, d’éclosions, et de mortalité par covid.
Être un cas (test positif) asymptomatique ne signifie pas être malade ou infectieux
Les cas asymptomatiques ne sont pas des vecteurs importants. Souvent, les cas asymptomatiques sont possiblement des sujets post-infectieux (donc immunisés).
Une étude chinoise réalisée sur plus de 10 millions de sujets a révélé que les asymptomatiques ne sont pas des vecteurs importants 67.
L’INSSS explique qu’en présence de résidus viraux, l’ARN détecté ne correspond pas nécessairement à des particules virales infectieuses et qu’un test positif ne renseigne pas sur le potentiel infectieux d’un individu 56 (p.28).
Une faible quantité d’ARN viral détecté au test PCR ne signifie pas que l’hôte a été infecté par le virus, seule une culture virale peut alors le confirmer 78.
Kary Mullis, l’inventeur des Tests PCR, avait mis en garde sur la non spécificité des tests PCR qui amplifient de toutes petites molécules et il soutenait qu’un test positif n’indiquait nullement qu’une personne était malade 57.
Des résidus viraux pourraient demeurer plusieurs semaines alors que le sujet ne serait plus infectieux 78.
Des experts, publiés dans le Lancet, affirment que les résidus pourraient être présents des semaines et parfois même des mois et que 50 à 75% des tests PCR positifs seraient des sujets post-infectieux 79.
Selon Dr. Arruda, les enfants ne sont ni vraiment malade ni vraiment vecteurs 63.
Dr. Rosenberg a fait le même constat et il a ajouté que la covid était moins dangereuse pour les enfants que l’influenza (son entrevue réalisée sur les médias traditionnels a été supprimée) 70.
Les médecins de Canadian Doctors Speaking Out corroborent ces affirmations de Dr. Arruda et Dr. Rosenberg 58.
Selon une étude canadienne, les enfants seraient moins contagieux que les adultes lorsqu’ils contractent la covid 85.
La Santé publique, le gouvernement et les médias confondent, volontairement ou non, les cas positifs au test PCR à des personnes malades et contagieuses. Cette désinformation entretenue crée une peur déraisonnable dans la population.
Une éclosion n’est pas un indicateur fiable :
Parce qu’elle est déterminée par la présence de tests PCR positifs
Or, un trop grand nombre de tests PCR sont des faux positifs à cause du seuil d’amplification des tests PCR >35 56 (p.29) 59 60 61 58 74 75 80 et le nombre de faux positifs augmente lors dépistages massifs 56 (p.31) 60 chez une population asymptomatique 56 (p.28) et jeune comme dans une classe ou une école .
Même des PCR négatifs semblent être comptés
Certains tests négatifs seraient considérés comme des cas (comme s’ils étaient positifs même s’ils sont négatifs).
Dans ce document de l’INSPQ, il est indiqué : Ceux qui ont une « faible quantité d’ARN viral »au test PCR sont considérés comme des cas confirmés en regard des éclosions 64 (p.12).
Pourtant, l’INSSS, a affirmé elle-même que l’ARN détecté ne correspond pas toujours à des particules virales infectieuses 56 (p.28) et l’OMS et la communauté scientifique mettent en garde que les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence 60 78.
Même des cas probables sont comptés
Désormais, les cas probables qui ont de la fièvre ou de la toux, mais dont le test n’est pas concluant (donc test négatif) comptent : un sujet est considéré comme infecté par le SARS-CoV-2 même si le test ne peut pas détecter l’infection 68.
Comme mentionné juste précédemment, l’INSSS a pourtant affirmé que l’ARN détecté ne correspond pas toujours à des particules virales infectieuses 56 (p.28) et l’OMS et la communauté scientifique mettent en garde que les résultats faiblement positifs doivent être interprétés avec prudence 60 78.
Une éclosion peut être déclarée à partir de seulement 2 cas 64 (p.11)
Les 2 cas peuvent être des faux positifs, des post-covid donc non contagieux 78 79 ou des enfants asymptomatiques donc non vecteurs 67.
La Santé publique utilise les éclosions comme si cet indicateur était fiable 64 et se base sur cet indicateur pour justifier ses mesures et orienter ses interventions dans les milieux scolaires 65.
Or, on comprend qu’une éclosion peut être déclarée à partir de seulement 2 cas 64 (p.11), que ces 2 cas peuvent être des faux positifs, des post-covid non contagieux 78 79 ou des asymptomatiques non vecteurs 67 56 (p.28) 78 79 57 et que la Santé publique se base sur les éclosions pour ordonner la fermeture des écoles 65.
L’utilisation de cet indicateur devrait pourtant être contre-indiqué pour ordonner la fermeture des écoles et cela, pour deux raisons : 1- L’indicateur des éclosions n’est pas fiable quant à la présence de sujets malades et infectieux. 2-La fermeture d’un milieu scolaire ne peut pas être justifiée par une éclosion puisque même de vrais positifs symptomatiques (des jeunes véritablement infectés et malades de la covid) ne seraient pas dangereux pour ces milieux étant donné que le risque pour les jeunes de mourir de la covid ou d’être gravement malades est statistiquement nul 50 51 58, que le risque pour le personnel scolaire (population active) est également très faible 50 51, que les enfants ne sont pas de bons vecteurs de la maladie 63 et qu’il y a très peu de contacts entre les enfants et les personnes âgées vulnérables, souvent en fin de vie, qu’on retrouve
essentiellement dans l’un des 3 types d’hébergements de personnes âgées (CHSLD, RI, RPA) ou à domicile.
Puisque les éclosions ne sont pas déterminées par la présence de vrais malades ou de sujets dangereusement infectieux, mais qu’elles sont déterminées par un très petit nombre de tests pouvant être trop souvent de faux positifs (et parfois étant même négatifs), les éclosions en milieu scolaire ne sont donc pas un bon indicateur pour évaluer la gravité d’une épidémie de covid et en assurer sa gestion en fermant des classes et encore moins toutes les écoles d’une région 66.
Tout comme la courbe des cas, l’indicateur des éclosions utilisé de façon erronée alimente un sentiment de panique dans la population.
Les indicateurs les plus fiables seraient : les décès et les hospitalisations nécessitant un respirateur, mais même ces indicateurs sont en partie faussés par les faux-positifs.
Le portrait réel au Québec est faussé depuis le début de la crise
Le portrait des cas est faussé par :
Nombre élevé de faux positifs
PCR >34 56 (p.29) 59 60 61 58 74 75
On teste massivement des asymptomatiques (classes, écoles, contacts) 56 (p.28) 56 (p.31) 60
Le portrait des décès est faussé par :
Décès de faux positifs 56 (p.29) 59 60 61 58 74 75 56 (p.28) 56 (p.31) 60
Décès avec covid (vrai positifs, mais autre cause responsable de la mort) Décès positifs post-covid (un sujet qui n’est plus malade de la covid) 78 79 Décès par association épidémiologique 84
Le portrait des éclosions est faussé par :
Faux positifs 56 (p.29) 59 60 61 58 74 75 56 (p.28) 56 (p.31) 60
Les cas qui ont une « faible quantité d’ARN viral » 64 (p.12)
Les cas probables (symptôme peu spécifique et test négatif)68 56 (p.28) 60 78 Les positifs post-covid (ont été en contact avec la covid, ne sont plus infectieux)78 79 Asymptomatiques non vecteurs 67 56 (p.28) 78 79 57
Peu de cas nécessaires pour déclarer une éclosion 64 (p.11)
Tranche de la population non vulnérable 50 51 58 53 54 72 58
La présentation des données à la population est faussée :
Une courbe de cas faussement élevée
Une courbe de décès faussement élevée
Des déclarations d’éclosions non justifiées
Ce portrait faussé de la réalité a provoqué, intentionnellement ou non, une peur exagérée dans la population et a conduit à des mesures excessives et non justifiées sur toutes les tranches d’âge de la population dont les mesures imposées par les adultes sur les jeunes.
Le gouvernement maintient la peur et justifie les mesures imposées en s’appuyant sur des données faussées et une présentation erronée de la réalité
Il y a, au Québec, une politique de gestion où la Santé publique, le gouvernement et les médias ne donnent pas toute l’information et où la peur est entretenue 69.
L’été dernier, le masque a été imposé partout au Québec alors que la prévalence était faible en date du 15 juin dans toutes les RSS du Québec à l’exception de la région de Montréal 56 (p.31) et que les décès et les hospitalisations aux soins intensifs, les 2 indicateurs les plus fiables (même s’ils sont également faussé par les faux positifs), étaient presque nuls depuis plus d’un mois 54 62.
Pour justifier le maintien de mesures et l’instauration du port du masque, on a alors encouragé ou/et contraint plus de gens à se faire tester. Or plus on teste des asymptomatiques, plus on trouve de faux positifs 56 (p.31) 60 : le % de test positif (taux de positivité des tests) tournait autour de 3% au mois de juin, alors qu’il était de 15% en avril et de 10% en mai 56 (p.32). Le dépistage massif a fait monter le nombre total de cas (et non de malades), permettant au gouvernement de justifier le maintien de l’état sanitaire et des nouvelles mesures dont le port obligatoire du masque. Le virus n’était probablement pas plus actif en juillet, la courbe de mortalité, un indicateur beaucoup plus fiable, était à plat et presque nulle depuis un mois 54.
Aujourd’hui, mars 2021, les mesures (couvre-feu, distanciation, masque et l’ensemble des mesure affectant les enfants) sont maintenues malgré les très bas niveaux des indicateurs de mortalité et d’hospitalisation au soins intensifs depuis plus d’un mois 54 62. Pour continuer à justifier les mesures, la Santé publique dénombre désormais les éclosions ainsi que les cas présumés (probables) 68. La Santé publique, le gouvernement et les médias véhiculent également la peur des variants alors que l’augmentation réelle du taux de mortalité du variant britannique n’est que de 0,16%, ce qui représente une augmentation de risque extrêmement faible pour l’ensemble des tranches d’âge de la population puisque les taux de mortalité réels sont déjà extrêmement faibles sauf pour les sujets très âgés, avec comorbidités et souvent en fin de vie 50 51 58 53 54 72 58. Depuis 1 mois, on note moins de 10 décès liés à la covid par jour pour une population de 8,5 millions et ces décès sont possiblement, en grande partie, des personnes appartenant à la tranche d’âge la plus vulnérable. Certains de ces décès sont aussi possiblement des faux positifs ou des post-covid 78 79 puisque le seuil pour les tests PCR est plus grand que 34 74 75 80 78 61 56 (p.28).
Le médecin québécois retraité, Dr. Robert Béliveau, explique très bien comment les courbes de données et les statistiques peuvent être utilisés pour accentuer un sentiment de peur dans la population et justifier le maintien de l’état sanitaire 83.
Concernant le masque, mesure qui a été imposée à l’été 2020 et qui est toujours maintenue, plusieurs études ont démontré qu’ils étaient inefficaces 77 et nuisible 76. Comme noté par la plus vaste étude réalisée à ce jour sur le port du masque chez les enfants, une étude allemande menée par 363 médecins sur plus de 25 000 enfants, les effets négatifs du port du masque sont nombreux et doivent être considérés sérieusement chez les enfants 73.
Les DONNÉES FAUSSÉES sont extraites de ma lettre ouverte Mesures sanitaires et enfance : – un sacrifice générationnel-