8 juillet 2022
8 juillet 2022
Deux études récentes remettent en cause le « sacro-saint rapport bénéfice-risque » que les autorités sanitaires avancent systématiquement pour justifier les injections Covid aux nourrissons et aux jeunes, ces arguments restent peu connus du grand public faute de communication par les médias subventionnés. La récente étude en preprint de Fraiman et al. permet de faire le point sur le rapport risque-bénéfice des vaccins à ARNm. Les résultats ne sont pas en faveur de ces vaccins comme l’avaient annoncé Pfizer et Moderna en 2020 pour justifier la vaccination de masse. Ce sont surtout les données concernant les enfants qui sont les plus inquiétantes alors que les moins de 18 ans étaient ciblés par les laboratoires pour des essais cliniques dès 2020… sans justification scientifique.
En 2020, les autorités sanitaires des pays occidentaux et d’ailleurs, se sont empressées de valider les essais cliniques présentés par Pfizer et Moderna, les deux premiers laboratoires à avoir présenté leur essai randomisé dans un temps record. Encensés par la presse subventionnée, il semble que ces laboratoires auraient pu présenter n’importe quel résultat, l’essentiel était de pouvoir inoculer ces produits expérimentaux le plus rapidement possible auprès d’une population apeurée voulant sortir des confinements et autres mesures liberticides. Ce sont d’ailleurs souvent ces dernières qui ont incité la population française à se faire vacciner et non les arguments sanitaires.
Après l’infantilisation et la manipulation des citoyens, c’est le manque de rigueur scientifique des essais Pfizer qui a été révélé dans le British Medical Journal en novembre 2021 : échantillon de population non représentatif par classe d’âge ou par critère, essais bâclés, non-respect des protocoles, résultats biaisés… Les autorités sanitaires ont fermé les yeux, les commandes de vaccin ont été passées et continuent de l’être, la vaccination de masse devrait retrouver un regain dans les semaines et mois à venir, particulièrement celle des enfants alors que l’analyse risque-bénéfice est régulièrement contestée.
Un produit inoculé sans aucune garantie
Les essais randomisés de Pfizer-BioNtech et Moderna se sont concentrés sur l’analyse des effets indésirables à court terme, c’est-à-dire le risque anaphylactique (réaction allergique pouvant entrainer la mort) et ont conclu à la bonne tolérance de leur produit sans se soucier des effets indésirables à long terme que provoqueraient ces injections transgéniques (cf. notre dossier intitulé Les effets post-vaccinaux peuvent-ils être pires que le COVID ?). En se couvrant contractuellement sur les effets indésirables de leurs produits auprès des pays acheteurs, les laboratoires savaient ce qu’ils faisaient. Un fabricant de grille-pain qui garantit son produit deux ans sait qu’il y a peu de problèmes techniques pendant cette durée d’utilisation.
Alors pourquoi les citoyens regardent-ils les garanties sur les produits manufacturés et sont-ils naïfs sur des OGM introduits dans leur organisme sans connaître les conséquences de ces injections dont ils savent par ailleurs qu’elles sont expérimentales. La durée normale d’une étude de pharmacovigilance est d’environ 5 ans et la durée totale de l’élaboration d’un vaccin, d’environ 10 ans. Comment ne pas se méfier de produits biologiques modifiés et testés sur quelques mois seulement ?
Les enfants ne devraient pas recevoir de vaccins
Fraiman et al. ont déposé une publication en preprint en juin 2022 et se sont intéressés aux deux essais randomisés de Pfizer et Moderna pour justifier l’autorisation de mise sur le marché conditionnelle avant d’entamer la vaccination de masse en 2020. Ils constatent que la plupart des vaccins génèrent des réactions indésirables bénignes et que les notifications sont nombreuses pour les vaccins à ARNm par rapport au placebo, tout en considérant que ce n’est pas un problème majeur. Cependant Fraiman et al. reprennent les résultats des deux laboratoires (Pfizer et Moderna) et se concentrent sur les événements graves dus aux vaccins en écartant les causes de morbi-mortalité qui n’ont rien à voir avec la vaccination mais qui peuvent affectés les vaccinés pendant l’étude (blessures par balle, suicides, morsures d’animaux, accidents de la route…). Ils s’appuient aussi sur une définition détaillée et reconnue internationalement (Brighton Collaboration) des effets indésirables associés aux soins (AESI en anglais pour Adverse event of special interest) pour mieux étudier la sécurité des vaccins et écarter la morbi-mortalité qui n’aurait pas de lien avec la vaccination. Ils ont trouvé un AESI pour 244 personnes pour le groupe des personnes vaccinées contre un pour 97 dans le groupe placebo, ce qui est un mauvais résultat. Il y a un AESI supplémentaire pour 800 personnes (IC 95%), ce qui aurait normalement dû empêcher la mise sur le marché conditionnelle de ces vaccins.
Ces AESI concernent essentiellement des troubles de la coagulation pour les 2 vaccins et un excès d’accidents cardiovasculaires pour Pfizer.
Par ailleurs une autre étude datée d’avril 2022 montre qu’il n’y a pas de réduction de la mortalité aves les vaccins à ARNm par rapport aux non vaccinés.
Concernant les travaux de Fraiman et al., le média Brownstone rappelle que « les enfants ont un risque infime de mortalité par covid. Les données d’innocuité issues des essais sur les enfants sont très limitées. Si le risque d’effets indésirables est le même que pour les adultes, les méfaits l’emportent sur les risques. Les enfants ne devraient pas recevoir ces vaccins ». En réalité le risque de la vaccination pour les enfants est plus élevé que celui du Covid, précisément parce que les risque de complication et de décès sont moindres que chez l’adulte, mais aussi parce que les risques d’effet indésirables graves sont plus élevés chez les enfants au regard de l’analyse des informations du système de pharmacovigilance britannique.
L’analyse risque-bénéfice en défaveur de la vaccination des jeunes
Une autre étude récente, publiée dans Nature en juin 2022, montre que le risque de myocardite et de péricardite augmente considérablement dès la 1ere injection des vaccins à ARNm Pfizer BioNtech (BNT162b2) ou Moderna (mRNA-1273).
Les résultats varient selon la tranche d’âge étudiée et en comparaison avec un groupe témoin de personnes non vaccinées. L’étude révèle que le risque le plus élevé se situe chez les jeunes (18-24 ans) avec un risque multiplié par 44 sept jours après une injection du produit Moderna. Le risque est multiplié par 13 pour Pfizer dans la même classe d’âge.
Chez les enfants de 12 à 17 ans, les risques sont multipliés par 7 à 18 fois pour la seconde dose du Pfizer.
Epoch Time rapporte les propos du Dr Verma sur l’analyse des CDC concernant les risques de myocardites chez les enfants et la manière dont cet organisme public manipule les statistiques sanitaires. Selon lui, l’analyse du CDC indique à tort que le risque de myocardite après une infection par le Sars CoV-2 est plus élevé qu’après une vaccination à ARNm Covid 19. Les propos rapportés sont accablants :
« Pour les cas de myocardite après le Sars CoV-2, les CDC utilisent des cas officiellement confirmés PCR+, même si leurs propres données de séroprévalence démontrent que le nombre de personnes infectées est bien supérieur à celui des cas officiellement confirmés PCR+. Par exemple, les données de séroprévalence au 21 février 2022 révèlent que 75% (environ 54 millions) de tous les enfants ont été infectés, contre 12 millions de cas PCR+ officiellement confirmés (c’est à dire que le nombre réel d’enfants infectés est 4,5 fois supérieur aux cas PCR+). Par conséquent, si on calcule le risque de myocardite après une infection par le Sars CoV-2, le taux noté par les CDC devrait donc être réduit de 4,5 fois. Jusqu’à présent, les CDC n’ont pas ajusté leurs données de morbidité et de mortalité Covid 19 en conséquence ».
Il est important de rappeler que les auteurs de cette étude réalisée en France (Le vu et al., publié dans Nature) n’ont pas examiné les effets indésirables des doses de rappel chez les jeunes car elles n’étaient pas encore recommandées. Les risques restent donc potentiellement supérieurs à ceux publiés s’il y avait des rappels. Ils n’ont pas non plus examiné les autres pathologies graves et mortelles provoquées par ces injections expérimentales.
Le « syndrome de mort subite de l’adulte » (suite aux vaccinations contre Covid et mis en évidence) – que l’on pourrait tout autant attribuer aux enfants, mais leur vaccination plus tardive a aussi retardé l’observation des morts subites chez les enfants – a été constaté avec les injections. Ce sont les chiffres de morbidité chez les sportifs qui sont sans appel.
Les chiffres du Comité international olympique font état de 1101 morts subites chez des athlètes de moins de 35 ans entre 1966 et 2004, soit un taux annuel moyen de 29, tous sports confondus. Entre mars 2021 et mars 2022, soit une seule année, 769 athlètes au moins ont subi un arrêt cardiaque, se sont effondrés ou sont morts sur le terrain, dans le monde entier.
On constate donc que le risque de décès a été multiplié par 26 entre mars 2021 et mars 2022… et c’est un sujet qui est occulté par les gouvernements occidentaux et les autorités de santé publique qui n’en font pas cas alors que les sportifs de haut niveau sont visibles. Que dire de « M et Mme tout le monde » dont la mort n’est pas évoquée dans les médias ? Que dire des enfants qui meurent et dont on refuse d’attribuer le décès aux produits expérimentaux injectés sous prétexte que le lien de cause à effet n’est pas démontré ?
Malgré ces études et ces constats, en France, la HAS n’a pas modifié sa position sur la vaccination des enfants indiquée dans un avis favorable de novembre 2021 pour les plus de 12 ans, et ce malgré les risques de myocardite « jugés peu fréquents et d’évolution favorable » selon l’ANSM. Et malgré la position du comité national d’éthique qui regrettait la rapidité de la décision. Rapidité qui a incité les citoyens à faire vacciner leurs enfants sans trop se poser de questions…
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