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«Les médias entretiennent un climat de peur» Exaspéré, David Pujadas décide de balancer – L’ACTU CITOYENNE

  • Post category:Médias
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Publié le 06 janvier 2022

Crédit vidéo : Europe 1

Source : https://europe1.fr/

David Pujadas était l’invité de l’émission «Culture Médias» diffusée sur Europe 1 ce lundi 3 janvier 2022.

«Les médias, globalement, entretiennent un climat de peur»

Philippe Vandel: «David Pujadas, vous estimez que les médias entretiennent un climat de panique ?» David Pujadas: «Oui. J’estime que les médias, globalement, entretiennent un climat de peur. La peur fait vendre, la peur est l’alliée du commerce. Les émotions font vendre, et la peur est l’émotion la plus immédiatement perceptible, celle qui suscite le plus de réactions ; pas seulement les médias d’ailleurs, mais une partie de la classe politique, une partie aussi des scientifiques et des médecins.» Philippe Vandel: «Les scientifiques ?» David Pujadas: «Pour des raisons différentes, les scientifiques et les médecins ont intérêt à annoncer le pire pour se couvrir et pour qu’il n’y ait que des bonnes surprises et préserver l’état de l’hôpital.»

«Regardons de temps en temps les faits»

Philippe Vandel: «Et pas qu’on leur ressorte l’exemple funeste de la grippette, par exemple.» David Pujadas: «Voilà exactement. Ils ont ce souvenir là. D’une certaine manière, tout nous pousse vers la peur, tout nous pousse vers l’anxiété. Encore une fois, l’aspect commercial pour les médias, l’aspect principe de précaution pour les politiques et l’aspect, je me couvre, pour les médecins. Et je dis simplement, regardons de temps en temps les faits. Voilà, les contaminations aujourd’hui, 200.000 contaminations tous les jours, on nous présente ça comme un drame. La contamination aujourd’hui n’a plus rien à voir avec la contamination du printemps 2020, quand c’était le premier variant et qu’on n’était pas vacciné. Aujourd’hui, la contamination n’est plus un indicateur aussi pertinent. Donc, arrêtons de nous mettre la rate au court bouillon tous les jours et d’être dans ce climat d’anxiété, alors qu’encore une fois, beaucoup d’éléments incitent, d’une certaine manière, à être un peu plus sereins. C’est tout ce que je dis, mais c’est vrai que ça m’exaspère.»

SOURCE: L’ACTU CITOYENNE