Rédaction
Un rapport publié hier par l’Institut national de la statistique du Canada affirme qu’il y a un excès de mortalité dans le pays par rapport aux années précédentes, mais que ces décès ne sont pas seulement dus à la pandémie, mais aussi à ce qu’il appelle la pandémie », citant comme exemples le retard des procédures médicales en raison des accouchements et l’augmentation de la consommation de drogues.
«Dans les premiers mois de la pandémie, le nombre hebdomadaire de décès et de décès excessifs causés par le covid-19 était étroitement aligné et affectait principalement les populations plus âgées, ce qui suggère que le covid-19 lui-même était à l’origine du taux de surmortalité au Canada», déclare l’Institut. des statistiques.
«Cependant, plus récemment, le nombre de décès en excès a été supérieur au nombre de décès dus à la covid-19, et ces décès surviennent dans des populations plus jeunes, ce qui suggère que d’autres facteurs, y compris d’éventuels effets indirects de la pandémie, sont désormais en jeu. », ajoute le rapport.
Le rapport garantit que près de 300 000 décès sont survenus au Canada l’an dernier, soit 13 798 décès de plus que ce qui aurait été prévu en l’absence de pandémie. «Cela représente environ 5% de décès de plus que ce qui aurait été prévu au cours de cette période», indique le rapport.
L’Institut de statistique a noté que l’année dernière a vu une augmentation significative des décès par surdose de drogue dans tout le pays, par exemple, les fermetures obligeant les toxicomanes à se retirer des programmes de traitement de la toxicomanie.
Nombre provisoire de décès et surmortalité, janvier à décembre 2020 – STATISTIQUE CANADA
