Par 98.5
L’incertitude règne à moins d’une semaine du retour en classe des étudiants, d’autant plus que la première dose du vaccin contre la COVID-19, obtenue pour plusieurs Québécois à l’hiver ou au printemps, commence à perte de son efficacité. Une troisième dose semble inévitable.
«Plusieurs mois après l’obtention de la première dose, on voit qu’il y a une certaine perte d’efficacité du vaccin contre la COVID-19. Il faut faire attention avec la définition de perte d’efficacité, […] Le virus ARN cause des mutations importantes. L’administration d’un vaccin booster fait d’ailleurs partie du tableau au Québec.»
Le Dr Karl Weiss
Sous le règne de l’insécurité
Au début de l’été, bien des gens prévoyaient une rentrée scolaire presque normale, mais l’arrivée du variant Delta a grandement changé la donne.
La perte d’efficacité du vaccin, le faible taux d’élèves ayant reçu deux doses de vaccin, le flou autour du protocole en cas d’éclosion et les doutes sur la ventilation des locaux provoquent notamment de l’insécurité.
«De façon générale, au Québec, on doit être fier de ce que la population a accompli. Le taux de vaccination est assez élevé; plus de 75 % de la population de plus de 12 ans est adéquatement vaccinée. Certes, on aura une cinquième et une sixième vagues, puisque d’autres pays dans le monde tardent à bien se protéger, mais on ne connaîtra pas d’autre vague comme l’an passé. J’ai l’impression qu’une troisième dose sera néanmoins administrée à la fin 2021 ou au début 2022.»
Le Dr Karl Weiss