DEBRIEFING – Dans le cadre d’un entretien en compagnie du Professeur Raoult, l’ancien président de l’IHU-Méditerranée évoque plusieurs sujets incontournables de l’actualité scientifique et médicale : l’étude rétrospective qui confirme l’efficacité du traitement par l’hydroxychloroquine (HCQ) chez les patients atteints de la Covid-19; la certification des données issues de cette étude, par huissier, afin de garantir leur transparence totale et leur accès libre à tous les scientifiques (via deux bases de données internationales, “l’une américaine, l’autre chinoise”); la déformation médiatique de ses propos au sujet des vaccins; la question de la surveillance de l’industrie pharmaceutique afin d’éviter ses dérives; mais aussi bien d’autres questions brûlantes…
Parmi elles, la vaccination dont les effets secondaires et les populations ciblées par les autorités sanitaires, aux traitements, à la médecine, qui “ne peut pas être faite par des informaticiens”, ou à la science qui ne doit pas “oublier de s’occuper des malades” : à partir du moment où un traitement efficace contre la Covid était disponible dès 2020, aurait-il été possible de gérer autrement la crise sanitaire ? Par exemple, en se passant de confinements et en ciblant mieux les personnes les plus fragiles…
Si ce traitement “économique, pas cher et sûr” n’avait pas été “saboté” depuis le début, “des milliers de morts” auraient pu être évités selon le microbiologiste et infectiologue. “L’enjeu est considérable”, dit-il, faisant évidemment référence aux conséquences politiques qui suivraient par rapport à un tel constat. “Il faut qu’il y ait une commission parlementaire à ce sujet”, afin de vérifier et confirmer le potentiel du traitement par HCQ et le fait qu’il ait été, à tort, complètement abandonné à la suite du tristement célèbre LancetGate.
En premier lieu, le professeur Didier Raoult évoque l’étude rétrospective qui confirme l’efficacité de ce traitement par l’hydroxychloroquine contre la Covid-19 : “C’est une étude exhaustive qui reprend tous les patients qui sont venus pour se faire soigner pendant deux ans”, autrement dit qui se base sur l’ensemble des données acquises via les dossiers médicaux des personnes prises en charge au sein de l’IHU.
Les patients ont été soignés, en leur laissant d’ailleurs le choix d’accepter ou de décliner le “protocole Raoult”, qui a associé dans un premier temps l’HCQ et un antibiotique de type macrolide, l’azithromycine (AZI). D’autres types de traitements ont pu être proposés en alternative ou en complément, comme l’ivermectine, les corticoïdes, le zinc. Une marge de manœuvre qui a aussi été laissée aux praticiens, qui ont disposé de leur liberté de prescrire. “On a eu la surprise que l’HCQ sans AZI avait les mêmes résultats”, indique le professeur Raoult. Un résultat qui montre l’efficacité du traitement d’urgence proposé contre la Covid-19 afin de faire diminuer la mortalité chez les patients atteints de la Covid-19 qui reçoivent avant hospitalisation de l’HCQ. Un véritable game changer qui a été manifestement balayé d’un revers de main par les autorités politiques, les principales organisations de santé et administrations et de nombreuses sociétés savantes. Pourquoi ? Un débriefing… essentiel.