Formation d’un Collectif de professionnels et autres acteurs de la société québécoise pour une couverture médiatique plus juste de la crise sanitaire
Nous cherchons des personnes de divers domaines (santé, affaires, droit enseignement, arts, etc.) qui ont un point de vue critique face à la gestion de la COVID 19 et accepteraient de co-signer une lettre adressée à la Fédération professionnelle des journalistes du Québec, à l’Association canadienne des journalistes, à la Fondation pour le journalisme canadien, à l’Association des journalistes indépendants, au Conseil de presse du Québec et au Conseil national des médias du Canada. Cette lettre sera transmise également aux deux paliers gouvernementaux.
Le but premier de cette lettre est de présenter un portrait juste des points de vue critiques face aux mesures sanitaires d’une diversité de professionnels bien informés et ayant des intérêts altruistes. Notre second but consiste à exiger une couverture médiatique respectant les valeurs fondamentales du journalisme.
Si vous désirez vous joindre à ce Collectif, veuillez répondre avant le 10 décembre à l’adresse courriel indiquée ci-dessous. N’hésitez pas à faire circuler cette invitation dans vos réseaux pour obtenir la participation d’un grand nombre de professionnels et autres acteurs de la société. La lettre sera transmise aux associations journalistiques et aux paliers gouvernementaux le 14 décembre.
La présente invitation à devenir SIGNATAIRE du Collectif de professionnels et autres acteurs de la société québécoise pour une couverture médiatique plus juste de la crise sanitaire est transmise par :
Lucie Mandeville, auteure, professeure titulaire retraitée, département de psychologie de l’Université de Sherbrooke, psychologue à la retraite, ex membre de l’OPQ
Pour devenir SIGNATAIRE du collectif, veuillez-nous envoyer un courriel à l’adresse suivante : Questions_Mesures@protonmail.com
Équipe de soutien du Collectif : Laurence Bergeron Michaud, Julie Lévesque et Marc-André Paquette.
À : Fédération professionnelle des journalistes du Québec, Association canadienne des journalistes, Fondation pour le journalisme canadien, Association des journalistes indépendants, Conseil de presse du Québec, Conseil national des médias du Canada, Justin Trudeau, Jagmeet Singh, Erin O’Toole, Yves-François Blanchette, Annamie Paul, François Legault, Gabriel Nadeau-Dubois, Manon Massé, Dominique Anglade et Paul St-Pierre Plamondon
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Mesdames,
Messieurs,
Des milliers de chercheurs et professionnels de la santé à travers le monde portent un regard critique sur les mesures sanitaires actuelles en s’appuyant sur des considérations scientifiques avérées.
À titre d’exemple, notons que
- 35 000 médecins et 12 000 scientifiques ont signé la Déclaration de Great Barrington, un collectif initié par 3 épidémiologistes anglo-américains; • plus de 1150 professionnels de la santé appuient le message d’alerte international du collectif United Health Professionals;
- 350 scientifiques, universitaires et professionnels de la santé en France ont joint le collectif Soignants pour une politique de santé juste et proportionnée; • une Commission d’enquête internationale extra-parlementaire a été initiée par des scientifiques en Allemagne pour faire la lumière sur l’imposition des mesures restrictives.
Ces collectifs et de nombreux autres, que vous trouverez dans l’annexe, sonnent l’alarme sur les mesures disproportionnées et les impacts collatéraux non pris en considération dans les décisions gouvernementales.
Les grands médias ont ignoré la plupart de ces regroupements ainsi que leurs démarches, au profit de la vision unilatérale de la sécurité publique. Cette attitude contrevient au rôle essentiel de contre-pouvoir des médias.
Un débat au sujet de la crise actuelle est essentiel dans notre société démocratique. Étant privé de points de vue divergents d’experts, le public n’est pas adéquatement informé sur
- la nature de l’épidémie;
- les fondements scientifiques des mesures sanitaires;
- la pertinence des restrictions et les problèmes collatéraux qu’elles engendrent; • l’impact du cycle d’amplification élevé des tests PCR sur la détection des cas et sur la détermination de la contagiosité;
- les traitements thérapeutiques ayant été utilisés dans d’autres pays et ayant démontré leur efficacité.
Il est également primordial de mieux nuancer les statistiques présentées et les annonces médiatiques que les scientifiques français qualifient d’« anxiogènes ».
Nous exigeons donc le respect des valeurs fondamentales du journalisme, selon l’article 2 du Guide de déontologie des journalistes du Québec :
« Les journalistes basent leur travail sur des valeurs fondamentales telles que l’esprit critique qui leur impose de douter méthodiquement de tout, l’impartialité qui leur fait rechercher et exposer les divers aspects d’une situation, l’équité qui les amène à considérer tous les citoyens comme égaux devant la presse comme ils le sont devant la loi, l’indépendance qui les maintient à distance des pouvoirs et des groupes de pression, le respect du public et la compassion qui leur font observer des normes de sobriété, l’honnêteté qui leur impose de respecter scrupuleusement les faits, et l’ouverture d’esprit qui suppose chez eux la capacité d’être réceptifs aux réalités qui leur sont étrangères et d’en rendre compte sans préjugés. »
Pour les professionnels de tous les horizons, exprimer un point de vue différent de la gestion gouvernementale sur la crise sanitaire, dans leurs domaines respectifs, revient actuellement à subir des représailles et à mettre en jeu leur réputation et leur carrière. Les médias ont la responsabilité de permettre à tous les experts de s’exprimer et de présenter le risque réel auquel nous sommes confrontés afin de rendre possible une véritable recherche de solutions.
Cette lettre veut dépasser la dualité entre les « théories du complots » et la vision des autorités. Elle cible la nécessité de se questionner sur les possibles conflits d’intérêts des divers acteurs impliqués dans la gestion de cette crise. Elle souhaite rappeler aux gouvernements du Québec et du Canada leur engagement envers la population qui les a élus. Elle questionne nos obligations envers des directives émanant de l’OMS, une organisation non élue et financée par des organismes privés. Nous jugeons ainsi nécessaire que les médias abordent le phénomène de capture réglementaire, c’est-à dire l’emprise des intérêts privés sur les institutions publiques, sans tomber dans l’accusation stérile de complotisme.
La crise envisagée par les économistes appauvrira les PME, mais enrichira les multinationales. Chaque crise, qu’elle soit économique, sanitaire ou politique, entraîne des perdants et des gagnants, et chacun d’entre eux doit être légitimement représenté par les médias. Un journalisme de qualité et le respect de la liberté d’expression sont plus que jamais nécessaires.
Par la présente, nous exigeons donc :
1) le respect des valeurs fondamentales du journalisme, notamment celui du principe de neutralité envers les professionnels qui ont un point de vue critique au sujet de la gestion de la crise sanitaire, et l’arrêt des attaques ad personam, de la politisation et de la psychologisation de ces derniers;
2) la tenue d’un débat public sur la gestion de la COVID-19 à Radio-Canada, notre diffuseur public, se devant d’inclure des points de vue divergents de professionnels;
3) que cesse le matraquage médiatique visant, par ignorance ou à dessein, à confondre les cas positifs au test PCR à des personnes malades et contagieuses, puisque cette désinformation entretenue crée une panique
déraisonnable chez la population et engendre de facto une détérioration de sa santé.
Annexe 1 – Collectifs de professionnels, de scientifiques et d’acteurs de la société portant un regard critique sur les mesures sanitaires
SIGNATAIRES DU COLLECTIF
(Nous ajouterons le nom et le titre de tous les signataires.)
Pour devenir SIGNATAIRE du collectif, veuillez-nous envoyer un courriel à l’adresse suivante : Questions_Mesures@protonmail.com
*N’hésitez pas à faire circuler cette invitation dans vos réseaux pour obtenir la participation d’un grand nombre de professionnels et autres acteurs de la société.
ANNEXE 1
Collectifs de professionnels, de scientifiques et d’acteurs de la société portant un regard critique sur les mesures sanitaires
À l’international :
Déclaration de Great Barrington (collectif initié par 3 épidémiologistes anglo américains, déclaration signée par plus de 35 000 médecins, 12 000 scientifiques et 638 000 citoyens), United Health Professionals (plus de 1150 professionnels de la santé appuient le message d’alerte international de ce collectif), Commission d’enquête internationale extra-parlementaire (collectif initié par des scientifiques en Allemagne pour faire la lumière sur l’imposition des mesures restrictives), World Doctors Alliance (collectif international de médecins, infirmiers et professionnels de la santé), Medical Professionals and Scientists for Health, Freedom and Democracy (collectif de professionnels médicaux et scientifiques pour la santé, la liberté et la démocratie), Docteurs pour la vérité (collectif de médecins hollandais et irlandais), Soignants pour une politique de santé juste et proportionnée (collectif français de 350 scientifiques, universitaires et professionnels de la santé), Soutien au professeur Didier Raoult (Collectif de 200 médecins), Covid-19 laissons les médecins prescrire (collectif français de médecins), Combien de gens faut-il affamer pour désengorger les hôpitaux? (collectif réunissant 26 spécialistes et acteurs français de différents horizons ainsi que le Québécois Germain Belzile, maître d’enseignement au HEC de Montréal), Collectif français d’avocats, Lettre ouverte aux responsables politiques : Il est urgent de revoir totalement la gestion de la crise Covid-19 (collectif belge réunissant 64 signataires, médecins, professeurs et autres acteurs de la société civile), Belgian Pediatric Covid-19 Task (collectif d’experts pédiatriques belges), Regroupement transparence coronavirus (collectif de 370 soignants belges), Médecins flamands contre le port du masque dans les écoles (collectif de 70 médecins), America’s Frontline doctors (collectif de médecins américains), Association Santé Suisse, Médicos por la verdad (collectif de médecins espagnols), Psicólogos por la verdad (collectif de psychologues espagnols)
Au Québec :
Association des pédiatres du Québec, Lettre ouverte de médecins québécois (collectif de 13 pédiatres, pédopsychiatres et médecins spécialistes en santé publique et médecine préventive ayant reçu l’appui de plus de 1000 médecins de la province), Collectif québécois de parents, grands-parents et intervenants inquiets pour les enfants (collectif ayant recueilli, pour l’instant, plus de 500 signataires et plus de 350 témoignages), Collectif de professionnels et autres acteurs de la société québécoise pour une couverture médiatique plus juste de la crise sanitaire (en cours)