Août 9, 2022
Auteur : Christian Leray
Le gouvernement du Québec vient d’autoriser la vaccination contre la COVID-19 des enfants de 6 mois à 4 ans. À la stupéfaction des médias, un sondage réalisé par l’INSPQ (Institut national de santé publique du Québec) montre que « seuls 41 % des parents ont l’intention de faire vacciner leurs jeunes enfants contre la maladie ». Parmi les arguments des « parents réfractaires » :
- Le manque de pertinence: ainsi « 23% des parents qui n’ont pas l’intention de faire vacciner leurs enfants se sont justifiés en affirmant qu’ils n’en voient pas l’utilité, puisque la COVID-19 présente un faible risque pour les petits »;
- « Les craintes face à de possibles effets secondaires, elles, découragent 20% »;
- « des craintes en raison de la nouveauté du vaccin» (8 %);
- le manque d’efficacité: « 17% des parents ont soutenu qu’à leur avis, les vaccins contre la COVID-19 sont inefficaces »
Ces craintes sont-elles justifiées?
Manque de pertinence
Pour commencer, il est important de rappeler que l’essentiel des victimes de la COVID-19 sont des personnes très âgées et déjà très malades. Ainsi, d’après les données de l’INSPQ, l’âge moyen des décès est de 84 ans, donc supérieur à l’espérance de vie, et 92 % des gens qui décèdent ont au moins 2 comorbidités (cancer, problème cardiaque, diabète, obésité, hypertension, etc.).
Inversement, dans son rapport sur la « Vaccination contre la COVID-19 chez les enfants âgés de 6 mois à 4 ans au Québec », l’INSPQ relève les points suivants (page 4) :
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- Les enfants de 6 mois à 4 ans sont aussi susceptibles de développer la COVID-19 que les adultes lorsqu’ils sont exposés au SRAS-CoV-2, mais ils sont rarement hospitalisés […]. (C’est nous qui soulignons)
- La COVID-19 longue et le syndrome inflammatoire multisystémique de l’enfant (SIME) représentent deux complications potentielles de la COVID-19. Cependant, des incertitudes persistent sur l’ampleur de ces deux complications dans le groupe d’âge des 6 mois à 4 ans et sur la capacité de la vaccination à réduire leur incidence.
- Dans un contexte de circulation du variant Omicron, l’efficacité de deux doses de ce vaccin contre les infections symptomatiques au SRAS-CoV-2 était de 51 % chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et de 37 % chez les enfants âgés de 2 à 5 ans.
On apprend que les enfants « sont rarement hospitalisés », qu’il y a « des incertitudes […] sur la capacité de la vaccination » et que son efficacité est estimée à « 51 % chez les enfants âgés de 6 à 23 mois et de 37 % chez les enfants âgés de 2 à 5 ans ». Une efficacité dont toutes les études montrent qu’elle décline très vite (exemple avec cet article de Nature publié en octobre 2021… avant Omicron : « COVID vaccines cut the risk of transmitting Delta — but not for long ».
Pourquoi alors vacciner une population (les enfants de 6 mois à 4 ans) dont les autorités de santé publique nous disent elles-mêmes qu’elle ne court quasiment aucun risque, d’autant qu’elles reconnaissent dans le même temps que le traitement proposé est dès le départ peu efficace?
L’argument des autorités est que le seul moyen d’en finir avec la pandémie est d’arrêter la transmission. Pour ce faire, la vaccination est la seule solution… Sauf que l’on sait depuis au moins l’été 2021 que les vaccins, prévus pour la souche initiale de Wuhan, depuis longtemps disparue, n’empêchent ni la transmission ni la contamination. Dès juillet 2021 Le Monde rapportait une étude israélienne estimant que l’efficacité des vaccins n’était plus que de 39 %. Depuis, toutes les études montrent une efficacité qui se réduit très vite, d’où les doses de rappel. Et il est couramment admis que les vaccins n’empêchent pas la transmission.
Bref, le dernier argument des autorités tombe à l’eau, et le manque de pertinence de la démarche est bien réel : sachant que les vaccins n’empêchent justement pas la transmission, il est vain de vouloir vacciner les enfants afin d’éviter la transmission du virus, d’autant plus qu’ils n’ont quasiment rien à craindre. C’est du simple bon sens.
Des effets secondaires?
Si les autorités se plaisent à affirmer qu’il n’y a quasiment aucun effet secondaire et que la plupart des effets indésirables sont en fait des « coïncidences » (par exemple une crise cardiaque dans les jours suivant la vaccination pourrait être due tout simplement au hasard), les études faisant état des nombreux effets secondaires ne manquent pas. En voici quelques-unes, pêlemêle, mais on peut aussi jeter un œil à ce site qui compile un millier d’études montrant les dangers associés à la vaccination contre la COVID-19, toutes publiées dans des journaux réputés avec comités de lecture :
- Myocardite et péricardite après la vaccination Covid-19 (novembre 2021)
« Globalement, la vaccination par les vaccins Pfizer BioNTech et Moderna était associée à une augmentation des risques d’hospitalisation pour myocardite et péricardite dans les 7 jours suivant la vaccination. L’association avec le risque de myocardite apparaît particulièrement marquée chez les jeunes hommes de moins de 30 ans, en particulier au décours de la deuxième dose du vaccin Moderna […] conduisant à un excès de cas atteignant de l’ordre de 132 par un million de doses dans cette tranche de la population », révèle EPI-PHARE (organisme public français de pharmacovigilance).
Donc un excès de 13,2 pour 100 000 doses, soit 26,4 pour 2 doses, ce qui est énorme, bien supérieur aux « avantages » de la vaccination sachant que 99,9 % de la population a survécu (sans vaccin et avec une souche plus virulente que l’actuel omicron).
- SARS-CoV-2 Vaccination and Myocarditis in a Nordic Cohort Study of 23 Million Residents (avril 2022) :
Un focus sur une cohorte de 2 millions de personnes âgées de 16 à24 ans, injectées, (Norvégiens Finlandais, Suédois et Danois) a été réalisé. Au cours de la période d’observation de 28 jours, chez les hommes de 16 à 24 ans, les plus à risque, le nombre de myocardites en excès était de :
- 1,4 événements supplémentaires pour 100 000 infectés SARS-CoV-2 AVANT Omicron;
- 5,5 événements supplémentaires pour 100 000 injectés après la 2e dose de BNT162b2 (Pfizer) ;
- 18,4 événements supplémentaires pour 100 000 injectés après la 2e dose d’ARNm-1273 (Moderna)
- 27,5 événements supplémentaires pour 100 000 injectés sur 1re dose Pfizer et 2e dose Moderna
- 37,9 événements supplémentaires myocardite/péricardite combinés pour 100 000 vaccinés sur un rappel hétérologue BNT162b2/ARNm-1273. (1re dose Pfizer, 2e dose Moderna)
On constate donc que les vaccins font augmenter les risques de myocardite et de péricardite, notamment chez les jeunes, qui n’ont pourtant rien à craindre ou presque de la maladie. On remarque également qu’une personne qui décide de se faire injecter, devrait éviter de recevoir des vaccins différents d’une dose à l’autre. Il ne s’agit ici que de ces deux pathologies. Qu’en est-il des autres effets secondaires graves comme les thromboses, les paralysies, la cécité, le maladies neurodégénératives, etc. Et qu’en est-il des décès?
- Les données de pharmacovigilance de la Finlande montrent un effet indésirable grave du vaccin Pfizer toutes les 2 171 doses et un toutes les 1 980 doses avec Moderna (le vaccin recommandé par l’INSPQ, alors qu’il y a encore quelques mois il était déconseillé aux moins de 30 ans) : on parle bien par dose et non par personne. Une personne qui a pris 3 doses a donc environ 1 chance sur 700 d’avoir un effet secondaire grave. Le ministère allemand de la Santé reconnait pour sa part un effet grave toutes les 5 000 injections.
On pourrait continuer longtemps à énumérer les risques des injections. On voit que dans les pays qui sont plus transparents concernant les effets secondaires, les chiffres sont spectaculaires et montrent que la balance bénéfice/risque est fortement défavorable. Au Québec, l’INSPQ reconnait lui-même que si un enfant est décédé avec la COVID-19, seulement quelques-uns ont en fait été hospitalisés en raison de la COVID-19. Et encore l’institut ne parle-t-il pas de leurs conditions médicales préexistantes, ces enfants, et celui décédé, étant sans doute touchés par de graves pathologies.
La nouveauté des vaccins
Les autorités affirment que la technologie des vaccins ARNm est connue depuis une vingtaine d’années, ce qui est vrai. Cependant, les vaccins anti-COVID-19 sont les premiers basés sur cette technologie qui soient commercialisés chez les humains. Albert Bourla, le PDG de Pfizer, l’a confirmé dans cette vidéo (regarder à 1 minute).
La durée de mise au point d’un vaccin est normalement d’une dizaine d’années, le temps d’observer les effets secondaires possibles. Or, nous voici en présence de vaccins qui ont été développés en un temps record (Stéphane Bancel, PDG de Moderna, affirme que sa compagnie a créé le vaccin… en 48 h) et on n’a pas le recul suffisant pour mesurer les effets secondaires à long terme (cancers, effets sur la descendance, etc.).
Ces vaccins sont toujours en phase de test. Par exemple, celui de Pfizer est toujours en phase d’essai jusqu’en 2024. Cela signifie que les personnes qui se le font injecter sont des cobayes. Elles doivent le savoir et donner leur consentement de manière libre et éclairée, c’est-à-dire en ne subissant aucune forme de contrainte (par exemple un passeport vaccinal) et en sachant que le produit est encore en phase de test et qu’il peut entrainer des effets secondaires graves, voire mortels.
Les enfants représentent notre futur. Est-il raisonnable de leur injecter un traitement encore en phase de test et d’en faire des cobayes?
Le manque d’efficacité
Nous avons déjà abordé l’efficacité des vaccins. Toutes les études montrent une efficacité en baisse. Même les fabricants le reconnaissent.
On peut ajouter que même les données du Québec le montrent. Ainsi, Réinfo Covid Québec, qui compile dans son tableau de bord les données de Santé Québec sur la vaccination en fonction du statut vaccinal, montre que les personnes qui ont reçu 3 doses de vaccin représentent 70 % des nouvelles hospitalisations pour la COVID-19. Pourtant ces personnes ne sont que 50 % de la population, elles sont donc surreprésentées d’environ 20 points. Ce qui montre une efficacité négative de la vaccination.
Notons également que Santé Québec ne rend plus publiques ses données depuis le début du mois de juillet, ce qui est un aveu de l’échec de la vaccination. Si les données étaient favorables aux injections, les autorités s’empresseraient de les partager. Et on constate le même phénomène partout dans le monde avec le retrait des données dès que celles-ci montrent une efficacité négative, comme en Angleterre, en Écosse, puis tout récemment en France.
Dans ces conditions, est-il raisonnable d’inoculer ces produits à nos enfants?
Conclusion
On se demande comment gouvernement et autorités de santé peuvent promouvoir un produit dont l’efficacité est négative pour les jeunes enfants… qui n’ont quasiment rien à craindre de la COVID-19, comme l’affirme l’INSPQ.
Les injections anti-COVID-19 pouvant être accompagnées de graves effets secondaires, cette décision de vacciner les enfants de 6 mois à 4 ans apparait tout simplement scandaleuse, voire criminelle, et les autorités devront un jour rendre des comptes.
Dans ces conditions, nous ne saurions trop recommander aux parents qui lisent ces lignes de ne pas « vacciner » leurs enfants.