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L’intérêt des compagnies pharmaceutiques ou celui des patients?

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J’ai étudié la médecine à l’Université de Sherbrooke pendant 5 ans avant de me réorienter, il y a un peu plus de 20 ans, en enseignement. J’ai effectué un changement d’orientation pour des raisons personnelles et non pas pour des raisons éthiques, mais j’avais quand même, en moi, un questionnement et un malaise.

Je trouvais étrange que les compagnies pharmaceutiques subventionnaient une partie importante de la recherche médicale et organisaient et soutenaient certaines de nos formations. Plusieurs médecins semblaient aussi bénéficier de privilèges offerts par les compagnies pharmaceutiques tels des congrès.

Aujourd’hui, devant l’ampleur des mesures imposées à l’échelle planétaire et la recherche avouée d’un vaccin pour mettre fin à ces mesures, mon questionnement resurgit.

Une amie m’a transmis des écrits et une capsule vidéo de Jean-Dominique Michel, anthropologue de la santé. Il met des mots sur les enjeux liant le système de santé aux compagnies pharmaceutiques.

Devant l’ampleur de la crise sanitaire et des mesures imposées, il me semble urgent de se questionner sur les intérêt des compagnies pharmaceutiques et leur influence sur le système médical et politique.

Comme le dit Jean-Dominique Michel, prenons cependant garde :
«La lutte contre la corruption systémique n’est évidemment pas un combat ou une attaque contre les médecins et les soignants. Mais pour eux. Avec eux. Pour que l’intérêt des patients et des soignants prime simplement sur les intérêts et appétits d’industries corruptrices et toxiques ».

Pour mieux comprendre les enjeux liés à l’influence des compagnies pharmaceutiques sur le système médical et politique, je vous encourage à lire son texte « Médecine et corruption systémique : quand même pas chez nous ?! » , mais auparavant, je vous conseille de regarder les quelques liens suivants pour constater que des experts se sont déjà questionnés et prononcés. Différents spécialistes à différents niveaux ont déjà dénoncé les intérêts et l’emprise délétère des compagnies pharmaceutiques sur le système médical, politique et, aujourd’hui, social.

Voici quelques-uns des experts qui ont constaté et/ou dénoncé :

Le centre d’éthique de l’Université Harvard s’est intéressé à la question de la corruption systémique dans toutes sortes de domaines y compris le domaine de la santé et celui de l’influence de l’industrie pharmaceutique
Segment 3:20 à 3:46 de la vidéo de Jean-Dominique Michel

Une grande enquête internationale a eu lieu, passant au crible le fonctionnement interne de l’industrie pharmaceutique : Big Pharma, ou les dérives de l’industrie pharmaceutique

Le professeur Peter C. Gøtzsche, spécialiste de médecine interne, directeur du centre Cochrane nordique, un groupe d’experts indépendants, a décrit minutieusement l’influence systémique et particulièrement efficace de l’industrie pharmaceutique dans son livre et John Virapen, ancien président-directeur général pour la Suède d’Eli Lilly, l’un des plus grands laboratoires pharmaceutiques a aussi écrit un livre sur des pratiques frauduleuses des compagnies pharmaceutiques.

Richard Smith, ancien rédacteur en chef du British Medical Journal,
et
Drummond Rennie, éditorialiste au Journal of the American Medical Association,
deux publications où l’on trouve la fine fleur de la recherche médicale mondiale, confirment la gravité des faits dans les préfaces qu’ils ont écrites pour le livre de Peter C. Gøtzsche

Dans la prestigieuse revue British Medical Journal, Richard Smith, le rédacteur en chef, a présenté l’ouvrage du professeur Peter C. Gøtzsche en écrivant entre autres ceci : « …Certaines personnes, peut-être beaucoup, pourraient être rebutées par l’insistance de Peter à comparer l’industrie pharmaceutique à la mafia, mais ceux qui se détournent du livre manqueront une occasion importante de comprendre quelque chose d’important sur le monde.

Beaucoup de gens sont tués par l’industrie, beaucoup plus que par la mafia. En effet, des centaines de milliers de personnes sont tuées chaque année par des médicaments sur ordonnance. Nombreux sont ceux qui considèrent cela comme presque inévitable, car ces médicaments sont utilisés pour traiter des maladies qui tuent elles-mêmes. Mais un contre-argument est que les bénéfices des médicaments sont exagérés, souvent à cause de graves distorsions des preuves qui se cachent derrière les médicaments, un « crime » que l’on peut attribuer en toute confiance à l’industrie.
Et, comme pour la mafia, malheur à ceux qui dénoncent ou témoignent contre l’industrie. »

Voici des éléments dénoncés dans le texte de Jean-Dominique Michel :

Comment des compagnies pharmaceutiques remplacent « d’anciennes molécules efficaces par de nouvelles qui ne le sont pas plus, mais sont facturées beaucoup plus cher ». (Dre Nicole Delépine, pédiatre, oncologue et ancien chef de service en cancérologie pédiatrique à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris fait le même constat).

Comment des compagnies pharmaceutiques mettent sur le marché des « médicaments sans bénéfice thérapeutique réels -comme les antidépresseurs IRS, dont le seul effet vérifié est un impact négatif sur la libido ainsi que la qualité de vie, et l’augmentation dramatique du nombre de suicides chez les jeunes ».

Comment les compagnies pharmaceutiques jouent avec les études et les résultats.

Comment des compagnies pharmaceutiques paient des médecins pour qu’ils s’opposent ou favorisent certains traitements. « On a ainsi pu observer que les plus virulents opposants au protocole de Marseille (deux médicaments peu coûteux et efficaces contre le Covid) étaient tous bénéficiaires des largesses de Gilead (le groupe qui espère mettre sur le marché son antiviral Remdesivir, au prix de $ 1’000 par patient, là où l’association Plaquenil azothromycine coûte une quinzaine d’euros par patient). »

Comment des médecins et des chercheurs sont payés pour nier tout lien de causalité entre un médicament et son effet toxique. « Certains par exemple ont touché $50’000.- par expertise (rédigées par les pharmas elles-mêmes) pour nier l’implication de certains médicaments dans des suicide de jeunes, alors même que les pharmas connaissaient parfaitement un effet d’augmentation des cas de suicide dans cette population. Lorsque le scandale éclate, la molécule toxique est retirée, mais non sans avoir au passage rapporté un énorme pactole. Le Vioxx ainsi a rapporté à Merck 11 milliards de dollars pendant le temps de sa commercialisation. Causant tout de même plus de 25’000 morts pour les Etats-Unis uniquement. »

Comment les compagnies pharmaceutiques infiltrent l’enseignement médical.
 
Selon Jean-Dominique Michel, Sanofi, le laboratoire producteur de l’hydroxychloroquine, aurait demandé que son propre médicament soit retiré en janvier.

6 mois plus tard, l’Union Européenne aurait commandé 300 millions de doses de vaccins à Sanofi.Segment 5:53 à 6:32

N’est-ce pas inquiétant?

Rassurez-moi que notre Premier ministre François Legault n’a jamais été impliqué dans une activité de financement politique avec des dirigeants d’entreprises des secteurs pharmaceutique et médical. 29 novembre 2002

Rassurez-moi que notre Premier ministre François Legault n’a jamais été un cadre de BioChem Pharma. Rassurez-moi qu’en décembre 2003, lorsque BioChem Pharma a été sauvée à la dernière minute par le gouvernement fédéral et provincial, rassurez-moi surtout que François Legault n’est pas devenu président et actionnaire de cette nouvelle entreprise, ViroChem, une « biotech » travaillant sur des antiviraux.
18 décembre 2003

J’espère que ces lectures et ces écoutes vous serons instructives.

Marc-André Paquette
Citoyen