Des infirmier.ière.s au bout du rouleau – ICI Estrie
Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on linkedin LinkedIn
Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on linkedin LinkedIn
Le gouvernement Legault vient pourtant de rejeter les appels des partis de l’opposition à discuter, lors de débats à l’Assemblée nationale, de l’implantation du passeport vaccinal. « Il faut aussi être prudent, ne pas faire exprès pour donner à des opposants des tribunes qui pourraient influencer la population en utilisant des arguments non fondés », a dit le premier ministre François Legault mercredi. Le lendemain, plutôt que de s’amender, il a expliqué ne pas vouloir donner le micro à des complotistes qui parleraient de puce dans le bras. C’est une mauvaise excuse. Pas un argument sérieux.
Share on facebook Facebook Share on twitter Twitter Share on linkedin LinkedIn TRADUCTION GOOGLE TRADUCTION ParKristen V Marron et Rébecca Torrence21 août 2021, 05:00 UTC−4 Mis à jour le 21 août 2021, 11:30 UTC−4 Les anecdotes…
L’utilisation du passeport vaccinal, en vigueur dès le 1er septembre, sème son lot de questions. En prouvant avoir reçu deux doses de vaccin contre la COVID-19, les Québécois pourront participer à «des évènements publics à fort achalandage et des activités à haut taux de contact de socialisation, pour des activités non essentielles». On ignore toutefois l’identité exacte des lieux qui seront ciblés. «Ça manque de clarté actuellement, convient la professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal, Roxane Borgès Da Silva. Le gouvernement travaille un peu en urgence, et c’est dommage, parce qu’il y aurait peut-être eu une possibilité de se préparer davantage.»
Interrogé hier par un collègue du Journal qui lui posait directement la question, le directeur national de santé publique Horacio Arruda n’a pas exclu que les restrictions sanitaires puissent devenir permanentes. Rappelant que l’objectif de 75 % des adultes admissibles adéquatement vaccinés pour un retour à la normale ne tenait plus, il a refusé de fixer un nouvel objectif, parlant même de viser 95 % d’adultes vaccinés.
Après les annonces d’Emmanuel Macron sur le passe sanitaire, Ugo Bernalicis et plus de 70 députés ont déposé un recours devant le Conseil constitutionnel pour contester ce projet de loi. D’une décision prise par un « monarque », à un examen non « consciencieux », le député de la France insoumise revient sur les raisons de cette saisine.
Le gouvernement du Québec vient d’annoncer l’instauration d’un passeport vaccinal qui va être mis en place à partir du 1er septembre. En tant que médecin retraité et porte-parole pour le collectif Réinfo Covid, je tiens à faire part de quelques réserves à ce sujet. La situation actuelle exige-t-elle l’imposition d’un passeport sanitaire?
e premier ministre François Legault a déclaré dans les derniers jours que l’implantation d’un passeport vaccinal ne devait pas faire l’objet de discussions à l’Assemblée nationale. Trop risqué, il paraît. Il y a beaucoup de choses à dire sur ce réflexe inquiétant d’un chef de gouvernement, mais ceci n’est pas mon propos. J’en profite plutôt pour noter, encore une fois, le silence de ma communauté universitaire face à une énième attaque envers nos institutions démocratiques. Je prends particulièrement en exemple mes collègues juristes, politologues et sociologues qui se font très discrets depuis le début de la pandémie. Il y a des exceptions heureusement, mais dans l’ensemble il s’agit d’un échec retentissant d’un contre-pouvoir essentiel.
En 2003, dans son bilan des 25 ans de la Charte des droits et libertés de la personne1, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) recommandait que le droit à la santé soit inscrit dans la Charte2. Or, près de 20 ans plus tard, l’absence de ce droit dans le texte fondamental qui protège les droits au Québec persiste. En effet, bien que le législateur ait choisi, en 2006, d’incorporer le droit à un environnement sain à l’article 46.1 de la Charte, lequel était d’ailleurs présenté comme entretenant un lien intime avec la santé dans le Bilan de la CDPDJ, il a sciemment opté pour le silence, quant au droit à la santé.