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Depuis un an, nous ne savions pas! La CAQ n’a pas tenu compte des inquiétudes et des recommandations de l’Association des pédiatres pour la rentrée et l’année scolaire 2021 -Marc-André Paquette

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Le 13 août dernier, Marc-André Paquette publiait Les pédiatres doivent briser le silence sur la plateforme NousCitoyens. Suite à la diffusion de ce texte sur les réseaux sociaux, des photos d’une lettre de l’APQ, Rentrée scolaire 2021 – Avis de l’Association des pédiatres du Québec, lui ont été transmises en privé. Cet avis de l’APQ adressé au gouvernement le 9 août 2021 ne semble pas avoir été rendu public. Il n’apparait pas sur le site de l’APQ. Le seul élément trouvé faisant référence à cet avis est un article paru dans Le Soleil le 10 août 2021. Étonnamment, le même quotidien publiait le lendemain un nouvel article présentant une position totalement différente.

Le 9 août 2021, l’Association des pédiatres du Québec (APQ) transmettait
un avis au gouvernement du Québec et à la Santé publique.

L’avis était clair.

L’APQ se disait inquiète pour la santé développementale, psychologique et académique des enfants. L’APQ s’inquiétait de la possibilité que la nouvelle réalité devienne permanente et affirmait que cette nouvelle réalité entraînerait inexorablement des dommages collatéraux qui forgeraient l’avenir de toute une génération. L’APQ réclamait un retour sans masque pour les élèves du primaire et, par rapport à ces mêmes élèves, elle affirmait qu’il fallait envisager la possibilité que le ratio coût-bénéfice ne permette pas de vacciner cette population peu malade de la covid. 

Or, l’avis de l’APQ a totalement été écarté par le gouvernement du Québec et la Santé publique. Dès la rentrée scolaire, la majorité des enfants du primaire ont été contraints de porter le masque en tout temps dans l’école et la vaccination-ARN des enfants du primaire a débuté en novembre.

Évidemment, ce n’était pas la première fois que l’APQ s’inquiétait des impacts des mesures sanitaires sur l’enfance. Elle avait sonné l’alarme un an plus tôt, parlant déjà de sacrifice générationnel alors que les mesures n’avaient pas encore du tout la même ampleur.

Or, malgré ce 2e cri d’alarme de l’APQ et même si une enquête de la Santé publique démontrait très clairement dès le 9 février 2022 que les mesures sanitaires avaient véritablement des impacts désastreux sur les jeunes, les mesures n’ont été allégées dans les écoles qu’à partir du 14 mai 2022.

Force est de constater que, pour l’année scolaire 2021-2022, non seulement le gouvernement et la Santé publique n’ont pas tenu compte des inquiétudes et des recommandations de l’APQ, mais en plus ces autorités ont renchéri en instaurant des mesures plus oppressantes pour les jeunes et en les faisant perdurer dans le temps. 

En effet, le gouvernement et la Santé publique ont imposé les masques à tous les enfants en tout temps, même pendant l’éducation physique, et ils ont instauré le passeport vaccinal, privant les adolescents non vaccinés de leurs activités et les excluant de leurs groupes d’appartenance sociale .

De plus, malgré le questionnement de l’APQ au sujet de la balance risques-bénéfices de la vaccination-ARN des enfants du primaire, le gouvernement et la Santé publique ont récemment choisi d’encourager la vaccination des enfants de 6 mois à 5 ans, un groupe encore moins à risque.


À la lumière des résultats troublants de l’enquête au sujet des impacts des mesures sanitaires sur l’enfance, il semble extrêmement inquiétant de constater qu’un avis de l’Association des pédiatres du Québec a été ignoré, écarté et même gardé sous silence par le gouvernement, la Santé publique et les médias de masse.


Aujourd’hui, des questions doivent se poser :

Pourquoi l’avis du 9 août 2021 de l’APQ n’a-t-il pas été considéré par le gouvernement et la Santé publique et pourquoi a-t-il été gardé sous silence?

Pourquoi l’APQ n’a-t-elle pas diffusé publiquement ses positions au sujet des mesures et son questionnement quant à la balance risques-bénéfices de la vaccination-ARN des enfants du primaire?

Si l’APQ avait diffusé publiquement son avis, est-il possible qu’il aurait été davantage accepté que des intervenants questionnent la pertinence des mesures et que des scientifiques comme Patrick Provost et Nicolas Derome débattent publiquement de la balance risques-bénéfices de la vaccination-ARN des enfants?

Si l’avis avait été rendu public, est-il possible que les partis d’opposition et des intervenants du milieu de l’enfance auraient davantage talonné le gouvernement pour que les recommandations de l’APQ soient considérées et pour que les mesures soient débattues et justifiées avant d’être imposées?

Si les intervenants du milieu de l’enfance et l’ensemble de la population du Québec avaient été mieux informés des positions et du questionnement de l’APQ, aurait-on, accepté avec autant de docilité les masques chez les enfants du primaire, l’exclusion des adolescents non vaccinés engendrée par le passeport vaccinal et la vaccination des tout petits?

 

Aujourd’hui, rendre public et partager cet avis de l’APQ qui a été écarté et gardé plus d’un an sous le silence devient une urgence.
La population doit comprendre qu’il n’y a pas un consensus scientifique.

Dorénavant, nous ne devons plus accepter la censure et le contrôle abusif du gouvernement et de la Santé publique qui, depuis le début de la crise, refusent un débat scientifique et font taire toute opinion divergente.

Nous ne devons plus permettre de telles dérives, car celles-ci ont eu des impacts majeurs sur les enfants.

Marc-André Paquette
Enseignant à la maternelle et ancien étudiant en médecine (5 années de formation)